Le freeride et le ski-alpinisme sont de plus en plus populaires

Pendant longtemps, le freeride et le ski-alpinisme ont été des sports d’hiver classiques de niche. Ces dernières années, ces deux domaines ont toutefois connu un grand essor, qui s’est accompagné d’importants progrès techniques.

Les adeptes du freeride ou du ski-alpinisme découvrent le ski dans sa forme la plus pure. Tracer de larges virages dans la poudreuse fraîchement tombée à l’écart des pistes de ski fréquentées ou, dans le cas des freeriders, skier sur des pentes raides de backcountry ou sauter par-dessus des obstacles naturels – c’est de l’adrénaline pure au cœur des montagnes.

C’est précisément cette fascination qui attire de plus en plus d’amateurs de sports d’hiver. Le freeride et le ski de randonnée ont tous deux connu un véritable essor ces dernières années. Il suffit pour s’en convaincre de voir le nombre croissant d’équipementiers de sports d’hiver qui se lancent sur le marché avec de nouveaux produits.

«Ces deux sports sont dans l’air du temps et s’adressent aux personnes qui se sont engagées dans une vie plus durable et qui recherchent un lien avec la nature.»

– Reto Furrer

Le boom du ski-alpinisme en pandémie

«Le freeride et le ski-alpinisme sont de plus en plus populaires. Ces deux sports sont dans l’air du temps et s’adressent aux personnes qui se sont engagées dans une vie plus durable et qui recherchent un lien avec la nature», explique Reto Furrer, expert en freeride et en ski de randonnée auprès de «Swisspo – Département suisse des articles de sport».

Le domaine du ski-alpinisme, en particulier, a connu un grand essor pendant la pandémie de coronavirus. «Pendant la pandémie, d’une part les remontées mécaniques étaient temporairement fermées et d’autre part on voulait éviter les foules. Le ski-alpinisme était alors naturellement la possibilité parfaite de profiter malgré tout de la nature en montagne et de faire du ski en hiver», explique Furrer.

Une grande évolution du matériel

Bien que les deux sports soient différents – le freeride met l’accent sur la descente, tandis que le ski de randonnée met l’accent sur les montées et le fait de parcourir un itinéraire de A à B – ils se sont quelque peu rapprochés ces dernières années. «De plus en plus de freeriders sont prêts à parcourir de courtes distances et à monter à pied pour profiter de descentes encore plus belles et plus spectaculaires. D’un autre côté, les amateurs de sports d’hiver qui pratiquent le ski de randonnée ont pris goût aux descentes», sait Reto Furrer.

Cette évolution a également des conséquences sur le développement du matériel. «Le matériel des freeriders est devenu plus léger – surtout les chaussures et les fixations. Ceci afin que les courtes montées à pied soient également plus faciles», explique Silvan Nideröst, expert en matériel de sports d’hiver chez «Swisspo». «Dans le domaine du ski de randonnée, le matériel a été optimisé de manière à ce que la performance de conduite soit meilleure et que les descentes puissent être appréciées à leur juste valeur. Un exemple en est que les skis de randonnée sont devenus nettement plus larges.»

La sécurité avant tout

Mais dans les deux domaines, on a aussi beaucoup investi dans la sécurité de l’équipement. Car une chose est claire : en freeride comme en ski de randonnée, on se trouve en permanence en dehors des pistes sécurisées. «Notre recommandation est donc claire : quiconque s’aventure en dehors des pistes doit impérativement s’informer au préalable sur la situation en matière d’avalanches, avoir un détecteur d’avalanche, une pelle, une sonde et une trousse de premiers secours», explique Nideröst. De plus, les personnes inexpérimentées ne devraient jamais s’aventurer seules en dehors des pistes. L’idéal est qu’ils soient accompagnés d’un guide de montagne. Il est également conseillé de s’inscrire à divers cours de ski hors-piste. La sécurité devrait toujours être la priorité absolue.

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